Couteaux militaires, couteaux de chasse et couteaux de survie 2024 : choisissez parmi les meilleurs celui qui convient exactement à votre situation

Un couteau de survie est l’un de vos meilleurs alliés lorsque vous êtes « là-bas », surtout dans les situations d’urgence, quand il n’y a pas de temps à perdre, ou quand votre équipement principal est défectueux ou, pire encore, perdu.

Il est également utile pour écorcher, éviscérer, trancher ou couper une multitude d’objets et de matériaux (bois en particulier, mais aussi des cordes de divers types, du cuir ou des tôles d’acier, pour n’en citer que quelques-uns). Le couteau, selon le type, peut également être utilisé pour scier, percer, briser, marteler ou émietter.

Parmi les différents types de couteaux, les plus courants sont : couteaux à lame fixe, couteaux à lame pliante (ou couteaux pliants), couteaux à cran d’arrêt, couteaux balisong (également appelés couteaux papillon).

Poids et dimensions

Le poids d’un bon couteau de survie doit être proportionnellement équilibré, afin de faciliter son utilisation. En particulier, le poids et les dimensions ne doivent pas vous fatiguer facilement lorsque vous travaillez ; ou rendre le couteau encombrant pendant le transport.

Les couteaux de taille moyenne (20-25 centimètres) pèsent environ 200/400 grammes. Méfiez-vous de l’équation plus grand est, meilleur est, car les caractéristiques qui définissent la qualité d’un couteau sont bien différentes.

Soie

La soie est la partie plate terminale de la lame. Dans ce cas, les meilleurs couteaux sont ceux forgés en un seul morceau d’acier, c’est-à-dire de la pointe de la lame jusqu’à la soie, qui s’étend donc sur toute la longueur du manche, tant en longueur qu’en largeur. Cette caractéristique est très visible, par exemple, dans les couteaux KA-BAR Becker, où les plaquettes du manche sont façonnées en suivant les lignes de la soie, et fixées à celle-ci avec des vis (on peut également utiliser des goupilles métalliques, des boulons de différents types, jusqu’à la fixation avec des résines époxy).

Les avantages d’un couteau ainsi construit sont multiples : étant fait d’un seul morceau d’acier, il est en effet très robuste, et même s’il est utilisé longtemps et fortement, il durera presque certainement toute une vie. De plus, l’acier de la soie rend en réalité le manche plus lourd, ou si l’on veut, nous avons une répartition différente du poids, qui se traduit par un déplacement du centre de gravité de la lame vers le manche.

En alourdissant le manche d’un couteau pour compenser le poids de la lame, on déplace en réalité le point d’équilibre rotatif vers la poignée (donc vers la main), c’est-à-dire vers le point où le couteau peut être manipulé avec plus de facilité et d’efficacité. Tout cela se traduit par une énorme augmentation de l’agilité et de la facilité d’utilisation.

Ce type de couteaux est enfin désigné par le terme anglais full-tang, dont le sens est précisément celui de couteau « pleine soie ».

Manche

Dans le cas des couteaux de survie, le manche est probablement aussi important que la lame. Il doit en effet offrir une prise ergonomique, antidérapante, ferme, mais en même temps permettre au poignet de bouger facilement. Tout cela doit se traduire par une simplicité de maniabilité, pour une coupe sûre et précise.

Les matériaux utilisés pour le manche sont nombreux. Parmi les plus courants, citons le caoutchouc thermoplastique (TPE), le Kraton, le G10 (vélite), et le Zytel® (un composé de nylon et de fibre de verre). Les manches en Micarta sont également excellents.

Enfin, il convient de noter que de nombreux couteaux présentent à la base du manche une zone en acier (parfois dentelée), adaptée pour des opérations de martelage ou de brisement de petits ou moyens objets.

Lame

Inutile de le dire, la partie la plus importante du couteau. Est-il nécessaire d’écrire qu’il doit être de haute qualité ? Non, n’est-ce pas ? Il existe des dizaines et des dizaines de matériaux différents pour la construction d’une lame.

En ce qui concerne les couteaux qui nous intéressent, on utilise couramment de l’acier inoxydable (inox), acier au carbone, des alliages d’acier avec différentes proportions de chrome, de molybdène et de vanadium. Parmi les meilleurs aciers, nous pouvons certainement citer ceux d’origine japonaise, comme par exemple l’AUS-8A ou le VG-1.

Sans parler du VG-10, à haute teneur en carbone, ainsi qu’en chrome, molybdène, vanadium, cobalt et manganèse. À ne pas sous-estimer, il y a les excellents aciers allemands Krupp, qui combinent qualité et excellente résistance à la corrosion à un coût plus contenu.

Traitements spéciaux

Il existe divers processus technologiques ou traitements spéciaux auxquels sont soumises de nombreuses lames, presque toujours pour en améliorer les caractéristiques techniques, et parfois pour des raisons purement esthétiques.

Un des procédés les plus courants est le brunissage, c’est-à-dire la coloration superficielle de la lame comme protection contre l’oxydation. D’autres traitements protecteurs consistent à recouvrir l’acier de résines époxy, essentiellement de couleur noire, ce qui rend la lame anti-reflet entre autres choses.

Les lames des couteaux de gamme moyenne-haute peuvent être soumises à un traitement cryogénique ou à une nitruration au titane. Dans les deux cas, il s’agit de processus dont le but est d’augmenter la dureté superficielle de la lame, la résistance à la corrosion et à l’usure, et la tenue du tranchant.

Belle question… Honnêtement, répondre n’est pas facile. Essayez de comparer un couteau de survie à un couteau tactique : la première chose que vous remarquerez, c’est qu’ils sont très similaires l’un à l’autre. Tellement similaires que vous aurez du mal à en voir les différences. Tellement similaires, qu’ils sont pratiquement identiques ! En effet, de nos jours, la distinction entre couteau de survie et couteau tactique est presque inexistante.

Très souvent, le même couteau est présenté par le fabricant à la fois comme un couteau de survie et comme un couteau tactique. En gros, un couteau tactique est un couteau de survie avec une lame noircie. En pratique, cependant, un couteau tactique (donc avec une lame sombre ou noire, anti-reflets) n’est utile que lorsque vous poursuivez quelqu’un dans le noir. Honnêtement, quand cela vous arrivera-t-il ?

Les lames tactiques sont souvent soumises à des traitements spéciaux qui, en plus d’augmenter leur résistance, les rendent esthétiquement plus méchantes. Il n’y a rien de plus que cela, d’autant plus que les couteaux tactiques de la Seconde Guerre mondiale n’avaient même pas la lame noircie !

Et puis, avez-vous déjà entendu parler de quelqu’un qui a été tué parce que l’ennemi avait vu la lame de son couteau ?

Alors, nous avons brièvement passé en revue les parties les plus importantes d’un couteau de survie. Sachant qu’il y a (pour le moins) des dizaines de marques et des centaines de couteaux de toutes formes sur le marché, comment choisir celui qui vous convient exactement ? Eh bien, un moyen serait de lire toutes les critiques des couteaux une par une… mais honnêtement, qui en a envie ?

Pour vous faciliter la tâche, nous avons d’abord fait une première sélection. En effet, vous ne trouverez ici que les couteaux de survie considérés comme les meilleurs sur le marché, mais seulement ceux qui sont considérés comme les meilleurs. Par qui ? Mais bien sûr par ceux qui les utilisent, c’est-à-dire par des personnes qui les ont achetés, essayés, et en ont été satisfaits avant vous.

Pour faciliter votre recherche, nous avons divisé les couteaux par marques. De plus, pour chaque marque, une tableau comparatif a été créé avec des informations claires et précises :

• Nom complet du couteau avec photo
• Type de couteau : Militaire, Tactique, Survie, Chasse ou EDC, couteau à lame fixe, ou couteau pliant
• Longueur totale du couteau
• Longueur de la lame
• Poids
• Matériau de la lame
• Type de pointe de la lame
• Matériau du manche
• Fourchette de prix

En ce qui concerne les prix, comme vous pouvez l’imaginer, ils varient (et beaucoup), selon les caractéristiques et la facture du couteau, le type de lame, le matériau de la poignée, la présence ou non d’accessoires inclus. Dans les tableaux que nous avons préparés, les symboles suivants sont utilisés :

• € prix inférieur à 50 euros
• €€ prix compris entre 50 et 100 euros
• €€€ prix compris entre 100 et 200 euros
• €€€€ prix supérieur à 200 euros

Les modèles les moins chers peuvent être achetés pour 20-30 euros. Même s’ils n’offrent pas (pour des raisons évidentes), les performances, le type de lame ou les accessoires d’un couteau à 100 euros et plus, il s’agit néanmoins de couteaux tactiques ou de survie très respectables, qui méritent au moins d’être pris en considération.