Couteau de explorateur Böker Plus Gnome

Le couteau est né d’une idée du designer Jesper Voxnaer de VoxKnives, qui a l’habitude de réaliser des pièces uniques en fonction des besoins spécifiques de ses clients, ou de nouer des partenariats avec des fabricants de renom, comme cela s’est justement passé dans ce cas.

Nous voulons trouver immédiatement trois adjectifs qui décrivent au mieux Le Böker Gnome Plus ? Eh bien, voici immédiatement ce que vous cherchez : compact, ultra léger, robuste. Il s’agit en effet d’une seule pièce de métal parfaitement forgée, au design simple mais en même temps capable de transmettre une forte sensation de solidité et de puissance.

Comme vous l’aurez déjà deviné, si Böker a décidé d’appeler ce couteau Gnome (gnome), il y a une raison à cela… En effet, en ce qui concerne la longueur totale, nous nous arrêtons juste en dessous de 10 centimètres, pour un poids total qui n’atteint même pas 50 grammes. Ce qui est – comprenons-nous bien – très bien, puisque nous parlons d’un couteau de cou à porter pratiquement tout au long de la journée.

La lame du Böker Plus Gnome est forgée en acier inoxydable 440C d’origine américaine, et elle est entièrement satinée.

Il s’agit évidemment d’un couteau full-tang, avec une lame d’environ 5 centimètres et demi à pointe sheepfoot (patte de mouton). Le bord entièrement plat parcourt jusqu’au généreux ricasso, il n’y a donc pas de dentelures (de toute façon elles seraient trop courtes et pratiquement inutilisables).

Le couteau n’a pas de garde classique, mais l’ample cavité qui part du ricasso et continue jusqu’à la moitié de la poignée assure une prise solide et antidérapante.

La poignée est clairement réalisée en acier, le Böker Plus Gnome étant une seule pièce de métal. Selon la version choisie, pour recouvrir et compléter la poignée, il y a deux plaquettes en Micarta, un matériau technique fabriqué avec des résines phénoliques (bakélite). Sinon, un revêtement en bois d’olivier aux veines rougeâtres. Le choix, à notre avis, est une question de goût personnel, car la solidité de la prise est donnée principalement par la forme de la soie, et non par les plaquettes en elles-mêmes.

Enfin, il y a deux trous pour insérer la chaîne (fournie avec le couteau). Éventuellement, rien ne vous empêche de la remplacer par d’autres cordes ou lacets de votre choix, y compris bien sûr un classique lacets paracord.

Dans les deux cas, selon la version choisie, vous emportez chez vous un étui fabriqué en Kydex (acrylique/PVC), riveté et de couleur noire, si vous optez pour le couteau avec des plaquettes en Micarta. Si, en revanche, votre choix se porte sur le couteau avec des plaquettes en bois d’olivier, l’étui s’enrichit, car nous parlons dans ce cas de véritable cuir.

Il convient de rappeler que, dans les deux cas, il ne s’agit pas d’un étui proprement dit, mais d’un simple et fonctionnel protège-lame.